
Grève de la faim : conséquences sur la santé
La grève de la faim est une situation violente pour le corps, qui est alors mis à l’épreuve. Bien sûr, cesser de s’alimenter peut occasionner la mort. En effet, le décès survient après 30 jours sans manger. Précisons également que l’organisme ne peut vivre plus de 3 jours sans boire, mais l’hydratation est tout de même poursuivie lors d’une grève de la faim. Celle-ci se compose de plusieurs phases et entraîne des conséquences plus ou moins graves sur l’organisme.
Les différentes phases de la grève de la faim
- Lorsque le corps n’est plus alimenté, il va puiser les premiers jours dans ses réserves de sucre. Ce phénomène est appelé le glycogène. Toutefois, ces réserves sont généralement limitées, puisque le corps stocke uniquement ce dont il a besoin pour fonctionner, sur une courte période.
- Lorsque les réserves de sucre sont épuisées, l’organisme s’attaque alors à son stock de graisse. Celui-ci est variable en fonction des individus. Une personne en surpoids pourra tenir plus longtemps la seconde phase de la grève de la faim qu’un individu maigre, qui possède des réserves de graisse très limitées.
- Lorsque l’organisme est privé de sucre et de graisse, il utilise comme énergie les protéines. Celles-ci se trouvent principalement dans les muscles et les tissus. De ce fait, les dégâts occasionnés par la troisième phase de la grève de la faim sont graves et irréversibles.
Les conséquences d’une grève de la faim
Les premiers jours d’une grève de la faim sont sans gravité et généralement bien supportés par les grévistes. En revanche, les conséquences d’une grève prolongée peuvent être dramatiques.
- Les 4 premières semaines de jeûne : on estime qu’une perte de 20 kilos est possible, après un mois de grève de la faim. On constate également l’apparition de vertiges, d’hypertension, de troubles de la vue et de l’audition.
- Après 4 semaines de jeûne : il s’agit de la phase terminale entraînant la mort.

